La sclérose en plaques est une maladie auto-immune (individu victime de ses propres défenses immunitaires) qui affecte le système nerveux central (nerf, moelle épinière, cerveau). C’est une maladie du jeune adulte l’âge moyen des premiers symptômes est de 30 ans. Elle entraîne des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives. A plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.

Symptômes 

La SEP se manifeste par des poussées et surviennent avec des signes neurologiques ou l’aggravation de signes préexistants, en quelques heures voire en quelques jours, avant de se stabiliser. Une durée minimale pour parler de poussées est de vingt-quatre heures. Il n’y a pas de fièvre qui pourrait expliquer ces signes ni de contexte infectieux. Les symptômes dépendent de la localisation des plaques, c’est-à-dire de la partie du système nerveux qui est touchée par l’inflammation.

  •  Des troubles de la vue (vision double, perte de vision complète ou partielle,  Ces troubles sont causés par une névrite optique (une atteinte du nerf optique). Ils constituent le premier symptôme dans environ 20 % des cas.
  • Des sensations anormales (troubles sensitifs) : des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques. Ces dernières sont surtout ressenties lorsqu’on bouge la tête.
  • Un engourdissement ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres.
  • Une fatigue anormale.
  • Des tremblements et une difficulté à contrôler ses mouvements (troubles de la marche, par exemple).
  • Des pertes d’équilibre.
  • Des spasmes ou des contractures musculaires (spasticité), parfois douloureux.

Diagnostic

Plusieurs procédures sont nécessaires pour établir un diagnostic certains. Les signes variant d’un patient à l’autre, divers examens sont possibles :

  • L’imagerie par résonance magnétique (IRM) c’est le seul test qui peut mettre en évidence les lésions provoquées par la maladie.
  • La ponction lombaire permet de prélever une infime quantité de liquide céphalo-rachidien (LCR), un fluide qui circule autour du cerveau et dans la moelle épinière. Elle est pratiquée si l’IRM est insuffisante. Dans le LCR, les médecins pourront déceler des anticorps particuliers signalant une inflammation.
  • Tests neurologiques

Causes :

La sclérose en plaques est une maladie complexe qui apparaît de façon inexpliquée. Les chercheurs pensent qu’elle survient en présence d’une combinaison de facteurs environnementaux, chez des personnes dont l’hérédité prédispose à la maladie.

1. Les personnes à risques
  • Les personnes dont un proche parent est atteint de sclérose en plaques ont un risque accru de l’être aussi
  • Les femmes
  • Les descendants des Nord-Européens ont une prédisposition à la sclérose en plaques.
  • Les personnes qui vivent dans une latitude élevée de l’hémisphère nord ou de l’hémisphère sud
  • Les personnes ayant un problème de thyroïde de nature auto-immune, celles atteintes du diabète de type 1 ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin sont légèrement plus à risque.

2. Une infection virale

Un virus contracté durant l’enfance, comme le virus de la rougeole ou le virus Epstein-Barr, pourrait être impliqué.

3. Déficit en vitamine D

Un déficit en vitamine D pourrait également contribuer au déclenchement de la maladie. Plusieurs études ont évalué le lien entre le taux de vitamine D dans le sang et le risque de sclérose en plaques.

4. Tabagisme

 Les personnes qui fument de 20 à 40 cigarettes par jour courent environ 2 fois plus de risque d’avoir la sclérose en plaques que les non-fumeurs. Le fait de fumer semble aggraver les symptômes chez les personnes atteintes et accélérer l’évolution des formes rémittentes vers les formes progressives.

5. Consommation de gras animal

La sclérose en plaques serait plus fréquente dans les populations dont l’alimentation est riche en gras animal et plus faible chez celles qui consomment principalement des acides gras polyinsaturés. Mais ça reste encore à prouver

6. Être en contact avec des solvants chimiques en milieu de travail.

Traitement 

Des médicaments sont utilisés dans le traitement de la sclérose en plaques. Ils ont pour but de diminuer la fréquence des poussées ou l’atteinte du système nerveux et ainsi l’évolution de la maladie. Ces dix dernières années ont été marquées par des progrès considérables concernant les traitements de fond.

Kinésithérapie, sport, soutien psychologique font aussi partie des traitements de la sclérose en plaques.

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Mariame Konate
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Mariame Konate

Que veux tu dire par « provoque des poussées »
Merci

Bord
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Bord

Les victimes de sclérose en plaques n’ont pas la maladie de la même facon au fil du temps , cette maladie provoque des POUSSÉES ,c’est à dire qu’à des moment elles sera plus ou moins présente et des fois même inexistente ( au niveau des symptôme )