Dons d’organes
Définition :
Le don d’organe consiste à prélever sur un individu décédé ( mort encéphalique ou crise cardiaque) ou vivant, un greffon pour le transplanter à un malade.
Législation :
➡ La loi caillavet de 1976 à posé les bases du principes du prélèvement d’organes :
- Gratuité
- Anonymat
- respect du corps
- consentement présumé c’est à dire que le patient n’a pas donné son refus de son vivant, et que la famille est favorable.
➡ Loi de bioéthique 1994 et 2004
- Idem
- Garanties sanitaires
- Conditions de prélèvement sur une personne vivante :
Le donneur doit faire partie de la famille du receveur ou du cercle élargi. Il doit etre majeur, il doit etre informé de tous les risques encourus, et doit consentir par écrit à ce don.
- La compatibilité :
Comme n’importe quelle greffe, il faut que le donneur et le receveur soient les plus compatibles possible : groupe sanguin, proximité des systèmes HLA… C’est d’ailleurs pourquoi ce sont les membres de la famille très proche, génétiquement très semblables, qui ont le plus de possibilités de don.
2. L’état de santé du donneur :
Les conditions médicales à réunir sont très strictes. Le candidat au don fait l’objet d’un bilan médical complet comportant des examens cliniques, radiologiques et biologiques. On vérifie notamment s’il peut subir une intervention chirurgicale sans risque et s’il n’est pas porteur de certaines maladies transmissibles.
Les problèmes :
On constate un manque cruel de dons
- Les causes
- une demande importante (vieillissement de la population, recours fréquent à cette méthode)
- La raréfaction des donneurs potentiels grâce à la prévention et au progrès médicale.
- Taux élevé de refus de dons
Le rôle important de la famille dans la transmission de la volonté du défunt, en effet même si le donneur était d’accord de son vivant quand il décède c’est la famille qui donne son accord sans autorisation écrite du donneur.
Cela est du a une mauvaise prise en charge des familles, l’ignorance par les proches du vœux du défunt, manque de confiance en les médecins.
La famille est confronté à la mort brutale d’un proche, elles ont peur qu’on abrège la vie de leur proche au profit de la transplantation mais aussi la crainte que le corps soit malmené, mutilé.
2. Conséquences
De nombreux malades sont en attentes de greffes avec une qualité de vie médiocres
Il existe des risques :
- attributions des greffons sur des critères d’éthiques inacceptable : versement d’une somme d’argent, refus sur personnes agêes ou alcooliques.
- Développement du trafic d’organe en effet de nombreuses personnes vont dans des pays pauvres à la recherche d’organes.
3. Problèmes éthiques
Le prélèvement d’un organe chez une personne vivante et bien portante pose certains problèmes. Pour sauver la vie d’un proche la personne s’expose elle même à des problèmes médicaux voire financiers et professionnels.
Le patient peut rencontrer des problème psychologiques , en effet pour le don de main par exemple, il s’agit de pouvoir tolérer le membre d’une autre personne et de se l’approprier.
Les solutions
- Actions de sensibilisations du public, dans les médias, auprès des lycéens.
- Grande cause 2009, avec un numéro d’info
- Des guides d’informations
- Interdiction du commerce d’organes
- développement de l’activité de prélèvement
Le but étant de montrer l’importance des dons. Inciter les gens à faire connaitre leur position à leur proche et d’informer au mieux les gens sur cette pratique. Développer des argument pour favoriser le don.
Don de sang
Définition :
Assimilé à un produit du corps humain, le sang fait également l’objet d’une législation.Le consentement doit être libre. Le don du sang est obligatoirement gratuit. Tout don est testé et doit être obligatoire indemne de toute contamination.
La tragique affaire »du sang contaminé »a entraîné une méfiance considérable du public.
Pour rétablir la confiance, le Centre national de transfusion sanguine est devenu l’Établissement Français du sang.
Le dispositif visant à limiter le risque d’une transmission d’une maladie lors d’une transufusion comporte certaines mesures :
-Questionnaire visant à éliminer du don des personnes à risques
– Test de sécurité visant à éliminer le risque de transmission d’un grand nombre de maladies.
– recours à l’auto transfusion
Qu’est que le sang?
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme, où il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense…
Tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille.
Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes.
Les globules rouges :
Leur rôle est de transporter l’oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l’éliminer par les voies respiratoires.
Ces cellules, également appelées érythrocytes ou hématies, sont les plus nombreuses dans le sang : leur concentration est de l’ordre de 5 millions par millimètre cube.
Un manque de globules rouges se traduit physiquement par une forte fatigue, voire des essoufflements. On parle alors d’anémie.
Les globules blancs(également appelés leucocytes) :
Rôle:défense de l’organisme contre les agressions extérieures (bactéries, virus, cellules étrangères, etc.).
A la suite d’un don de sang, pendant la phase dite de préparation des produits sanguins, les globules blancs sont filtrés (on parle alors de déleucocytation).
Les plaquettes:
Cellules qui interviennent pour prévenir ou stopper les hémorragies. Dans certains cas, le patient peut manquer de plaquettes, en particulier s’il souffre de leucémie ou s’il est en chimiothérapie.
La transfusion de plaquettes peut également être nécessaire lors de certaines interventions chirurgicales lourdes.
Le plasma:
Ce composant représente à lui seul 55 % du volume sanguin. Il est composé à 90 % d’eau chargée de sels. Il est également très riche en protéines, notamment en albumine, qui contribue au transport des fluides au sein de l’organisme. Des transfusions d’albumine sont indiquées dans le cas d’insuffisance rénale et hépatique.
Les immunoglobulines sont une autre famille de protéines plasmatiques
Indispensables dans la lutte contre les agents infectieux. Elles permettent de prévenir et de lutter contre des maladies telles que le tétanos, les hépatites ou la rubéole. Le plasma contient également des facteurs de coagulation (ou anti-hémophiliques). Un déficit héréditaire de ces protéines peut provoquer des hémorragies graves (comme chez les hémophiles A et B).
Intérêts:
Il est possible entre 18 et 65 ans et uniquement dans un centre agrée. On prélève 250 à 400mL de sang ou de composés du sang (comme le plasma, les plaquettes, les globules rouges)
La transfusion sanguine est indispensable pour traiter les leucémies, d’autres maladies sanguines et les hémorragies importantes survenant pendant les accouchements, en intervention chirurgicale, ou lois d’accidents…
Le parcours d’une poche de sang:
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Après avoir été prélevé à un donneur, il va être qualifié et préparé avant d’être distribué aux hôpitaux et aux cliniques.
Il sera ensuite transfusé à des patients.
Le prélèvement :
effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses.
La préparation :
pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins.
Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
La qualification :
les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes :
- l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin
- la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH-SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
L’immuno-hématologie et la distribution :
Le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d’éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
Législation :
➡ Loi sur la bioéthique de 1994:
Cette loi dispose que le corps humain ne peut pas faire l’objet de commerce, donc le don de sang est anonyme et gratuit : ainsi qualité du don respecté (sinon risques de donc répétés, donneurs à risques)
➡ L’Etablissement français du sang (EFS):
• Créé en 1999, c’est un service public qui a pour mission de garantir l’autosuffisance nationale en produits sanguins. Il est l’opérateur civil unique de la transfusion en France.
• Il repose sur la générosité des français.
• La transfusion sanguine, dont l’EFS a le monopole depuis 2000, comprend le don de sang, le don de plasma et le don de plaquettes.
• Il est le garant de la sécurité de la chaîne transfusionnelle, du donneur au receveur. Il contribue à soigner plus d’1 million de malades chaque année. L’EFS est présent sur l’ensemble du territoire (dont DOM)
➡ Le dispositif de sécurité transfusionnelle:
• L’ANSM est chargée de vérifier la qualité des tests et des produits, et les bonnes pratiques dans les centres de transfusion.
• Le dispositif visant à limiter le risque de transmission d’une maladie infectieuse lors d’une transfusion :
Questionnaire pour éliminer les dons de personnes à risques
Tests de sécurité visant à éliminer le risque de transmission d’un grand nombre de maladies bactériennes et virales (VIH, hépatite B ou C, syphilis, HTLV,…),parasitaires (paludisme)
Recours à l’autotransfusion pour une intervention chirurgicale programmée
• Un fond d’indemnisation a été crée en 1991 pour indemniser les hémophiles et les transfusés victimes d’une contamination à la suite d’une transfusion et leurs proches
Problème :
- Insuffisance de dons
- Dons de sang insuffisants pour couvrir la demande croissante : car vieillissement de la population et progrès de la médecine
Il faudrait 100000 dons par jour pour avoir un stock optimal or il n’y en a qu’entre 8000 et 9000 par jour.
Causes : peur du don, négligence de trop de pers par rapport au don, sélection sévère des donneurs. - Collecte de don du sang placentaire ou sang de cordon pas assez développé pourtant ce sang est riche en cellules souches hématopoïétiques qui sont utilisées pour le traitement des leucémies, les lymphomes, des déficits immunitaires et de la drépanocytose.
- Manque de donneurs de moelle osseuse qui nous oblige à nous diriger vers l’étrange
Solutions :
- Campagne de sensibilisation au don de sang et de moelle osseuse: actions dans les médias, journées dans les lycées et dans l’enseignement supérieur, sur les lieux de vacances pour sensibiliser à la pénurie et inciter à donner : Campagnes insistent sur l’efficacité de cet acte plus que sur l’aspect d’acte généreux.
- Amélioration des collectes : Collectes mobiles sur les lieux de travail, amélioration de l’accueil.
Collecte de sang placentaire : ce dernier ne devrait plus être considéré comme un « déchet » mais comme une « ressource thérapeutique » - Renforcement de la sécurité de transfusions : techniques d’inactivation virale appliqués aux produits fabriqués à partir du plasma.
- Ouverture progressive avec des conditions du don pour les homosexuels
Le don de plasma:
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s’agit le plus souvent d’une réaction de l’organisme appelée « malaise vagal ». Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d’aider l’organisme à récupérer rapidement. L’entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d’information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Le don de plaquettes
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie.
La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total.
Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.
On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.
Le don volontaire de moelle osseuse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent.
Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang.
C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes.
Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons :
=>par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale.
=>par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang.
Le don de lait maternel
Le don de lait maternel reste mal connu en France.
Pourtant il permet d’améliorer le pronostic vital des bébés nés prématurément, offre une protection contre nombre d’infection.
Pour les mamans allaitantes qui souhaitent s’investir dans cette cause, les démarches sont simples et rapides, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous. Néanmoins, voici ce qu’il faut savoir sur le don de lait.
Les lactariums:
=>Les lactariums ont été crée en 1947.
=>Le premier lactarium à avoir ouvert ses portes est celui de L’institut de Puériculture de Paris.
=>Il en existe aujourd’hui 19, répartis sur le territoire français.
Leur rôle:collecter le lait en surplus des mères qui le souhaitent, pour le donner aux bébés prématurés ou malades.
les établissements manquent de dons. Plusieurs causes :
=>le taux d’allaitement très bas en France (moins de 10 % des mamans donnent encore le sein 3 mois après la naissance),
=>la méconnaissance du don de lait auprès du grand public et des professionnels de santé et des idées préconçues sur la complexité du geste.
Les conditions pour pouvoir donner son lait:
=>Constitution d’un dossier médical pour chaque femme qui souhaite donner son lait en surplus.
=>Un questionnaire envoyé au médecin qui a suivi votre grossesse,
*le but:dépister certains facteurs comme le tabagisme ou la prise de médicaments dangereux, qui rendent le don de lait impossible.
=>Un entretien avec un intervenant du lactarium, et suivre un dépistage sérologique pour certaines maladies comme le HIV, les Hépatites B et C. Ce dépistage sera d’ailleurs effectué tous les 3 mois.
Les donneuses doivent aussi posséder un congélateur assez grand pour stocker leurs biberons de réserve.
Le don de lait peut se faire de la naissance aux 6 mois (révolus) de l’enfant car après, la composition du lait change. Moins riche, il devient moins adapté aux besoins des bébés prématurés.
La durée du don est très variable, de quelques jours à 3 mois environ. Vous aurez aussi à remplir un dossier médical et donner votre accord pour le don par écrit. Une ordonnance pour effectuer différentes sérologies (grâce à une prise de sang) vous sera aussi remise.
Comment est recueilli et l’acheminement du lait?
Lorsque vous prenez contact avec le lactarium de votre région, la personne du centre peut vous donner un rendez-vous pour constituer votre dossier, ou le lactarium vous envoie le dossier à votre domicile, tout dépend votre éloignement.
Si vous avez rendez-vous, c’est que vous êtes peu éloignée du lactarium.
Les différents examens pour constituer le dossier sont faits sur place, et on vous donne toutes les recommandations d’hygiène pour préserver le lait, ainsi que les recommandations pour sa conservation.
Si vous êtes éloignée du lactarium, vous allez recevoir à votre domicile le dossier à remplir, une ordonnance pour une analyse sanguine et le guide des recommandations d’hygiène et de conservation du lait.
Le matériel
Si vous n’avez pas de tire-lait, vous recevez une ordonnance pour pouvoir en louer un en pharmacie.
Le lactarium vous fournit des biberons stériles.
Si vous êtes sur place, le service vous les donne immédiatement, si vous êtes éloignée, vous en recevrez à l’occasion de la première collecte.
En attendant ce premier don, il vous est conseillé de mettre le lait dans des petites bouteilles d’eau en plastique.
La collecte:
Pour la collecte, il y a plusieurs cas de figure :
• Si vous êtes proche du lactarium, on vous invite à venir déposer votre lait directement au centre, en le transportant dans une glacière avec des pains de glace.
• Si vous êtes plus éloignée, un collecteur vient à votre domicile chercher votre don de lait.
Dans certains centres, vous prenez rendez-vous quand vous avez stocké une certaine quantité de lait
(environ 2 litres), dans d’autres centres, la collecte est régulière, environ toutes les 4 semaines.
Don de gamètes
Principes:
Le don de gamètes consiste au prélèvement de cellules reproductrices : les spermatozoïdes chez les hommes, les ovocytes chez les femmes.
Il doit répondre à des règles relatives au donneur, à la manière dont est effectué le prélèvement et à l’utilisation des gamètes collectés.
Conditions du don de spermatozoïdes ou d’ovocytes
Conditions relatives au donneur:
=>être âgé de moins de 45 ans pour un homme, moins de 37 ans pour une femme,
=>être en bonne santé,
=>donner son consentement par écrit ainsi que celui du conjoint si le donneur est en couple.
Lorsqu’il est majeur, le donneur peut ne pas avoir déjà eu un enfant.
Il se voit proposer le recueil et la conservation d’une partie de ses gamètes en vue d’une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation.
Don gratuit et anonyme
=>Le don de gamètes est anonyme aussi bien pour le couple receveur que pour le donneur.
=>Il n’est pas rémunéré. Les frais de transport ou d’hébergement sont pris en charge sur présentation de justificatifs.
Il ne peut se pratiquer que dans les organismes et établissements de santé publics et privés à but non lucratif.
Entretiens préalables au don
=>Entretien d’information
L’entretien préalable d’information permet de renseigner le futur donneur sur tous les aspects du don :
->les dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes,
->es conséquences au regard de la filiation,
->la nature des examens à effectuer avant le don,
->la conservation pendant 40 ans minimum d’un dossier médical, anonymé, faisant état de ses antécédents médicaux, du nombre d’enfants issus du don, la date des prélèvements, son consentement écrit,…
L’équipe médicale vérifie à cette occasion que le donneur remplit les conditions.
Recueil du consentement:
Un second entretien permet de recueillir par écrit le consentement du donneur, et s’il est en couple, celui de son conjoint.
Le consentement du donneur ou de son conjoint est libre et peut être retiré à tout moment, jusqu’à utilisation des gamètes.
Examens médicaux:
Avant d’effectuer le prélèvement, le donneur est soumis à des examens médicaux:
=>recherche du groupe sanguin,
=>recherches d’infections telles que la syphilis, l’hépatite B ou C, le SIDA,
=>vérification de la qualité du sperme (tolérance à la congélation), ou de la fertilité des ovocytes,
=>enquête généalogique sur le donneur et sa famille pour dépister les maladies éventuellement transmissibles,
=>examen des chromosomes.
Entretien avec un(e) psychologue ou psychiatre:
Cet entretien est proposé aux femmes qui souhaitent faire un don d’ovocyte. Leurs conjoints sont invités à les accompagner. Il s’agit de discuter librement de la démarche du don.
Prélèvement de sperme:
Le recueil de spermatozoïdes se fait par masturbation. Ils sont ensuite congelés pour être conservés.
L’établissement de santé met à la disposition du donneur une salle, spécifiquement prévue à cet effet et totalement intime. Le donneur peut se faire accompagner.
Un 1er prélèvement permet d’étudier le sperme, notamment sa résistance à la congélation.
Les résultats du 1er prélèvement permettent de déterminer le nombre de recueils suivants à effectuer.
Prélèvement d’ovocyte:
Pendant 10 à 12 jours, les ovaires vont être stimulés pour faire arriver plusieurs ovocytes à maturation. La stimulation se fait par des injections sous-cutanées quotidiennes, réalisées par une infirmière ou la femme elle-même.
Une surveillance régulière (prises de sang et / ou échographies ovariennes) permet d’adapter la stimulation et de connaître la date à laquelle les ovocytes seront prêts à être prélevés.
Le prélèvement se fait au cours d’une hospitalisation de jour, par voie vaginale sous anesthésie ou analgésie.
Destination du prélèvement:
Les gamètes collectés sont ensuite utilisés, dans le cadre de la procréation médicale assistée, par un couple (composé d’un homme et d’une femme) qui ne peut pas avoir d’enfant.
c’est encore moi avec mes commentaires! par pure expérience personnelle … tout cancer peut amener une perte du système immunitaire: c’est à dire: des hématies (globules rouges), des plaquettes, et des globules blancs… pas seulement la leucémie… qui est un cancer du sang… tout autre type de cancers et qui a recourt donc, a des chimiothérapies pour traitement curatif contre les cancers, peuvent entraîner la diminutions de ces « tissus » dans l’organisme: ce qui fait que les patients doivent avoir recours à des transfusions … ou bien des injections de produits pour faire augmenter le nombre de globules blancs, par exemple…!… Lire plus »
très bien cette fiche! tu oublies cependant dans les globules blancs : la sous catégorie de « lymphocytes » : il y en a deux types: lymphocytes T et lymphocytes B.
mise à jour pour la législation du don d’organe : loi du 1/01/2017 : Tous les Français sont désormais des donneurs d’organe par défaut
Concernant l’interdiction aux hommes ayant une pratique homosexuelle de donner leur sang, la loi a évolué depuis le printemps 2016 : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10130
Ah effectivement merci pour l’info 🙂