Pour exercer ce métier, il ne suffit pas de dire que l’on aime les enfants, ça ne suffit pas pour expliquer votre motivation à l’exercer. Il faut aussi avoir certaines qualités :
◆ La patience : il est souvent nécessaire de répéter plusieurs fois par jour les consignes, les règles et les gestes aux enfants mais aussi aux parents. Il faut savoir maitriser ses émotions pour accompagner celles des enfants et des parents. En maternité, vous devez répéter l’apprentissage du bain et du change de la couche, pratiquement tous les jours. En structure d’accueil dès 15 mois c’est l’apprentissage du non et des « interdits » que vous allez répéter plusieurs fois par jour.
◆ Etre disponible : se mettre à la hauteur des enfants, savoir écouter les enfants mais aussi les parents, répondre aux questions, aux peurs, aux histoires en y mettant une vraie intention.
◆ Etre responsable : veiller à offrir un environnement sécurisant, expliquer les régles de sécurité aux enfants et aux parents. L’auxiliaire de puériculture doit toujours garder un œil sur les enfants qui sont imprévisibles.
◆ Avoir une résistance physique : Porter, bercer, soulever, ranger, être toujours debout, travailler dans des environnements adaptés aux enfants mais pas toujours aux adultes (assis par terre ou sur de petites chaises).
◆ Avoir une résistance nerveuse : le bruit, les pleurs, les nombreuses répitions, les sollicitations de plusieurs enfants, travailler en collaboration avec les parents. Se préocuper de la sécurité, de l’hygiène, être disponible, souriant, proposer des activités, ses bras, sa confiance, ce n’est pas un métier de tout repos.
◆ Être doux et compréhensif : même lorsqu’un enfant pleure, vous tape, vous cris dessus. Il faut toujours agir en douceur, un enfant qui se sent bien et en sécurité pourra mieux se développer et vous faire confiance.
◆ L’esprit d’équipe : ne pas se contredire devant les enfants (et les parents) et adopter une même ligne de conduite, c’est très perturbant quand les professionnelles ont des discours opposés. Il faut savoir déléguer, quand on n’ arrive plus à gérer un enfant, la bonne attitude et de demander de l’aide à ses collègues. Sans travail d’équipe, vous, vos collègues, les parents et surtout l’enfant seront perdus car il n’y aura aucune cohésion dans votre accueil.
◆ L’adaptabilité : il faut toujours s’adapter, familles, histoires, caractéres, lieux, âges, habitudes, on ne vit jamais les mêmes journées.
◆ Etre observatreur : sur l’état de santé, sur le comportement d’un enfant, sur une attitude, c’est grace à l’observation que l’on apprend le plus.
◆ La dextérité et le goût pour les activités manuelles : l’auxiliaire doit être à l’aise pour animer des activités : peinture, pâte à sel, marionnettes. Si vous trouvez que c’est trop infantile, ce métier n’est peut-tre pas fait pour vous car on doit les animer et jouer avec les enfants.
◆ Pouvoir prendre du recul : le monde de l’enfance évolue sans cesse, l’auxiliaire doit être capable de remettre en question ses méthodes et ses pratiques.
◆ Sang froid : l’auxiliaire prend en charge l’enfant sain mais aussi l’enfant qui nécéssite des soins, l’ enfant malade, en situation d’ handicap, en difficultés sociales, ce sont des situations où la prise en charge est plus intense émotionnelement.
merci des infos
trep bien dit merci
Infos très utiles…merci
Merci pour tout ce partage
Avec plaisir 🙂
et un auxiliaire de puériculture? Qu’en pensez vous?