L’illettrisme qualifie la situation d une personnes qui, après avoir été pourtant scolarisées en France, ne maîtrise pas les compétences de base nécessaires en lecture, écriture et calcul pour être autonomes dans des situations simples de la  vie quotidienne. Pour les personnes qui n’ont jamais été scolarisées, on parle d’analphabétisme. Il s’agit pour elles d’entrer dans un premier apprentissage.

Causes :

  • Les difficultés personnelles susceptibles d’expliquer l’échec de l’apprentissage scolaire
    • les personnes qui ont eu une scolarité écourtée ou bien troublée (accidents, drames familiaux, maladies, migrations, délinquances,…)
    • celles qui ont des difficultés générales d’apprentissage pas seulement la lecture et l’écriture mais aussi concernant le fait même d’apprendre (problèmes psychologiques, culturels,, problèmes de mémoire, limitation intellectuelle…)
    • celles qui rencontrent des difficultés spécifiques dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture (handicap sensoriel, dyslexie, mauvaise maîtrise linguistique, grande pauvreté de vocabulaire et d’expression…)

Conséquence :

Ils ne disposent pas de compétences suffisantes pour faire face de manière autonome à des situations courantes de la vie quotidienne : faire une liste de courses, lire une notice de médicament ou une consigne de sécurité, rédiger un chèque, utiliser un appareil, lire le carnet scolaire de son enfant, entrer dans la lecture d’un livre, retirer de l’argent à un distributeur automatique, faire un calcul simple…

Les personnes illettrées développent un sentiment de dévalorisation de soi, elles ont des difficultés à communiquer, à s’exprimer, à échanger, les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, les difficultés à accéder à l’emploi des difficultés à participer à la vie sociale Ce qui peut les conduire à  une exclusion. Sociale

Solutions :

Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. ANLCI Lien ici
Ses solutions : 

Il s’agit de préparer l’entrée dans les premiers apprentissages, de conforter et de consolider les compétences de base tout au long de la scolarité obligatoire. Il s’agit aussi de favoriser tout ce qui familiarise les tout-petits avec le langage, avec l’écrit. Préparer aussi l’entrée dans les premiers apprentissages pour que cette première rencontre ait du sens pour les enfants et sans cesse consolider, conforter la lecture, l’écriture, le calcul, les compétences de base tout au long de la scolarité obligatoire.

C’est pourquoi il faut agir sur tous les fronts, à tous les âges de la vie, au plus près des personnes et des territoires et de manière coordonnée et pérenne si l’on veut vraiment prévenir et résorber l’illettrisme : dès la petite enfance, pour aider les jeunes à réussir leur insertion professionnelle, pour sécuriser les parcours professionnels des plus fragiles et pour rendre effectif l’accès de tous au droit.

Prévenir l’illettrisme dès la petite enfance : pour que les tout-petits se familiarisent avec les livres, à l’âge de l’apprentissage de la lecture pour que les enfants réussissent cette première phase d’acquisition, pour qu’ils se sentent en confiance et progressent ensuite régulièrement et pour que les familles puissent mieux les accompagner tout au long de la scolarité pour éviter les décrochages et aider les adolescents en difficulté à renouer avec l’écrit.

Agir contre l’illettrisme pour aider les jeunes à réussir leur insertion professionnelle : il s’agit d’offrir aux jeunes une nouvelle chance d’accéder à la pratique de la lecture, de l’écriture et du calcul, condition d’une insertion réussie.

Agir contre l’illettrisme pour sécuriser les parcours professionnels des plus fragiles : il s’agit de donner aux adultes salariés ou demandeurs d’emploi confrontés à ce problème les moyens d’être plus autonomes pour faire face à des changements, réussir une évolution professionnelle, conserver leur emploi ou en trouver un nouveau.

Agir contre l’illettrisme pour rendre effectif l’accès de tous aux droits : il s’agit de faciliter la capacité à être autonome dans les démarches de la vie quotidienne (accès aux soins, à la culture, aux formalités administratives…).

Prévention Changer le regard sur ce phénomène.
– Affirmer que l’on peut (ré)apprendre à tous les âges, ce n’est pas une situation dans laquelle on est bloquée il suffit d’enrichir son apprentissage de revoir des bases.
– Susciter une mobilisation de tout le monde.
– Valoriser le travail de tous ceux qui agissent au quotidien.

Grande cause nationale 2013 

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