Elle se définit comme toute forme de violences, d’atteintes ou de brutalités physique et mentales d’abandon et de négligence, de mauvais ttt sur un enfant
Les différents types de violences :
- Violences physiques : coups, blessures, brulures, secousses, empoisonnements, syndrome de Silverman
- Les négligences lourdes : privation de nourriture et de soins d’hygiène
- Maltraitance psychologiques : Humiliation, dévalorisation, insultes, dégradations des affaires de l’enfant, exigences scolaires excessives.
- Abus sexuels : attouchements, attentat à la pudeur, viol, inceste…
Les lieux de la maltraitance :
Le plus souvent au sein de la famille et au sein d’institution ( école, établissement pour handicapé, colonies de vacances)
Les facteurs de cette maltraitance :
Les carences éducatives parentales
Les conflits de couples et séparation conflictuelles
La précarité économique
Les pb psychopathologiques des parents : eux même ont recu des maltraitances, leur dialogue est la violence, facteurs de risques : alcool, drogues.
Les conséquences :
Les enfants en risques sont de + en + nombreux.
Ils sont susceptibles de souffrir de problèmes psychologiques mais aussi de trouble de l’attachement affectif.
Cela peut avoir des répercussion sur la santé, a cause des coups, mais aussi de la négligences sanitaires : hygiène de vie : dentaire, sommeil, alimentation…
Le dispositif de prévention :
Sensibilisation sur la maltraitance et la pédophilie , informer les enfants pour qu’ils puissent dire non et exiger le respect de leur corps. Mais informer les parents aussi sur les dangers et qu’ils puissent en parler a leur enfants.
Les professionnels pour savoir détecter, respecter et signaler des cas.
Un service d’accueil téléphonique (119), dans un but d’écoute, d’information et d’orientation pour les démarches.
Dépistage des mauvais ttt dans les crèches, hôpitaux, cabinets médicaux
Les mesures de protection :
Le signalement : qui oblige quiconque a dénoncer les cas de maltraitances sur un enfant. Autorisant les personnels de santé a déroger au secret pro pour prévenir.
L’Aide Educative en Milieu Ouvert (AEMO) est la solution privilégiée par la loi. Le maintien de l’enfant chez lui est assorti d’une obligation pour la famille de rencontrer régulièrement des éducateurs et des travailleurs sociaux, éventuellement un psychiatre et un psychologue
- Si la situation familiale est très dégradée, le juge peut décider le placement de l’enfant (chez d’autres membres de la famille, dans une famille d’accueil, auprès d’assistantes maternelles)
Les mesures de répression :
A l’égard des acteurs de maltraitance : lourdes peines
A l’égard des délinquants sexuels :
– peine sévère
- Fichier automatisé des auteurs : empreintes et ADN
Dans le but d’éviter les récidives, le juge peut ordonner le suivi socio judiciaire du condamné, ce dernier peut être amené a suivre un ttt médical, hormonal et ou psychothérapique.
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