Définition
Un médicament est un produit présenté comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales. (Définition de l’ANSM)
Développement de la politique du médicament :
• encouragement à la production et à la prescription de génériques, avec droit de substitution pour le pharmacien et fixation libre du prix des médicaments innovants pour ne pas pénaliser la recherche.
• Taxation du chiffre d’affaires des laboratoires pharmaceutiques
• Conditionnement de certains médicaments prescrits pour des ALD passant progressivement à 3 mois
La Facilité internationale d’achat de médicaments (FIAM) alimentée par la taxation sur les billets d’avion vise à réduire le prix des médicaments.
1. Les génériques :
Définition: Les génériques sont les copies des médicaments dont les brevets sont détenus par les laboratoires occidentaux. Ils sont moins coûteux et aussi efficaces.
Les accords signés par les membres de l’OMC en 2001 et 2003 ont permis aux PED d’accéder aux médicaments génériques.
2. Les psychotropes :
Définition : C’est un médicament qui agit sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau afin d’améliorer les troubles ou les dysfonctionnements de l’activité psychique.
12% des adultes et 10% des adolescents consomment régulièrement un médicament psychotrope. De plus en plus d’adultes, d’adolescents et même d’enfants consomment des psychotropes, qui constituent une réponse facile et immédiate à un symptôme, alors que la demande explose et que les moyens de prise en charge en psychiatrie ont été réduits. On assiste à une médicalisation croissante de la souffrance psychique.
3. Les antibiotiques oraux
Définition : médicament ayant la capacité d’arrêter la multiplication des bactéries, mais également d’autres agents infectieux. Certains sont également capables de détruire les microbes.
4. Les antalgiques
Définition : médicament qui calme la douleur.
Les différents types d’interactions médicamenteuses
Quand un médicament modifie l’effet d’un autre médicament présent au même moment dans l’organisme, on dit qu’il y a interaction médicamenteuse. Celle-ci peut être positive et voulue, ou bien négative, et à éviter. Mais, dans tous les cas, les mécanismes sont les mêmes.
On appelle interactions médicamenteuses les réponses qui résultent de la prise d’un ou plusieurs médicaments et qui sont différentes des effets connus ou attendus de chacun d’entre eux pris séparément. Si certaines sont négatives, d’autres, en revanche, sont recherchées car elles sont bénéfiques. C’est le cas des trithérapies données aux personnes traitées pour le VIH (sida).Mais, en règle générale, les interactions médicamenteuses sont à éviter, car elles peuvent entraîner soit l’échec d’un traitement, soit une amplification des effets prévus, soit des effets toxiques graves, voire mortels.
Par quels mécanismes ?
Le résultat d’une interaction peut être :
L’addition des effets. Par exemple, les actions de deux anticoagulants, deux hypnotiques, deux produits contenant du paracétamol vont s’ajouter partiellement ou totalement ;
La potentialisation des effets : au lieu de s’additionner, les effets se multiplient ;
L’inhibition des effets : l’efficacité d’un médicament est diminuée, voire annihilée par l’administration d’un second.
De la prise à l’élimination…
L’ensemble de ces interactions entre médicaments se retrouve quelle que soit la forme d’administration (orale, intraveineuse, intramusculaire, suppositoire, etc.).
Mais, pour exemple, parce que c’est le plus fréquent, suivons un médicament pris par la bouche. Son absorption se fait essentiellement au niveau de l’estomac et de l’intestin, puis il séjourne dans le foie, où un ou plusieurs enzymes interviennent, si nécessaire, pour l’activer, le couper, le transformer… en “produit” capable de circuler dans le sang et d’agir là où il faut. Le tout est ensuite éliminé, notamment par les urines après être passé par les reins.
Quelles interactions ?
A chacune de ces étapes, des interactions peuvent avoir lieu, notamment si les médicaments sont consommés en même temps. Ainsi, les produits agissant sur le transit, les pansements gastriques, les antiulcéreux… modifient l’absorption intestinale des autres thérapeutiques ; ils la diminuent. L’ingestion simultanée de calcium et de magnésium annule l’effet des deux produits.
Certains médicaments augmentent l’activité des enzymes du foie ou, au contraire, les inactivent, amplifiant ou réduisant l’efficacité d’autres traitements.
De même, certaines thérapeutiques entraînent l’accumulation de produits encore actifs dans les reins ; ils peuvent, dès lors, devenir toxiques.
Crise du Médiator
Commercialisé en France de 1976 à 2009. Deux génériques (Benfluorex Qualimed 150 mg et Benfluorex Mylan 150 mg) ont aussi été commercialisés dans le courant de l’année 2009 et retirés en novembre 2009, en même temps que Médiator®.
1. Prescription
Il était prescrit chez des patients ayant un taux de graisses trop élevé dans le sang (hypertriglycéridémie) ou un taux de sucre trop élevé dans le sang (hyperglycémie)
2. Risques cardiovasculaires liés au Médiator
Effets indésirables : tous les patients ayant pris du Médiator doivent les déclarer au Centre Régional Pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent géographiquement.
Risques les plus fréquents :
• Valvulopathie
• Hypertension Artérielle Pulmonaire
Au vu de l’ensemble des données recueillies depuis 1999 et établissant le risque de valvulopathie, ainsi que des données d’efficacité modeste dans la prise en charge du diabète de type 2, la balance bénéfice-risque est jugée défavorable : Médiator® et ses génériques sont retirés du marché le 30 novembre 2009.
3. Suivi médical
Un courrier a été envoyé par l’assurance maladie à toutes les personnes auxquelles ce médicament avait été délivré sur ordonnance en pharmacie. Il les informait des risques cardiaques potentiels liés à la prise de Médiator® et leur recommandait de consulter leur médecin traitant à ce sujet.
Le médecin traitant peut alors diriger le patient vers un cardiologue pour effectuer une échographie cardiaque.
Le remboursement à 100% se fait sur la base du tarif habituel de la sécurité sociale.
Il concerne l’échographie cardiaque ainsi que les consultations chez le médecin traitant et chez le cardiologue. Seule la participation forfaitaire de 1 euro sur la consultation est appliquée.
Suivi prospectif des patients : En février 2011, il a été décidé de s’orienter vers la mise en place d’une étude de cohorte longitudinale prospective, auprès de centres investigateurs sélectionnés, visant à évaluer le potentiel évolutif des fuites valvulaires chez les patients exposés au benfluorex. Cette étude REFLEX, financée par l’Afssaps et réalisée par l’INSERM a débuté en juillet 2011 et a été proposée à 60 centres d’échocardiographie sélectionnés. Environ 1 000 patients devraient être inclus et suivis pendant 3 ans
4. Indemnisation
Les démarches d’indemnisation sont indépendantes du suivi de pharmacovigilance. Ainsi, la transmission d’une fiche de déclaration à l’Afssaps n’entraîne pas l’ouverture d’un dossier pour réparation.
Est ce que lors du passage à l’oral, si l’on cite des chiffres faut pas citer des sources
Un microbe? ce n’est pas vraiment un terme scientifique, c’est un terme familier. Et qu’entends-tu exactement par d’autres agents infectieux? car pour moi, les ATB ne sont efficaces que sur les bactéries.